Résine d’ambre, absinthe, bois de santal blanc.
Alchimique, historique, opulent.
Medico della Peste esquisse une ambiance énigmatique, où le secret rencontre l’esprit éclairé.
Aromatique, ambré et camphré. Portée par une opulence maîtrisée.
Recette du XVIIe siècle, forgée de treize essences aromatiques aux effluves savantes.
LES NOTES OLFACTIVES
La résine d’ambre, dorée, cuivrée, déploie une chaleur balsamique aux résonances orientales. Elle évoque la quiétude d’une grande bibliothèque ancienne, aux boiseries sculptées, vernies, patinées par le temps.
L’absinthe, le romarin et la menthe poivrée composent un bouquet vivace, emblématique des apothicaires d’antan. Un souffle végétal, vibrant, aux nuances aromatiques multiples.
Une note camphrée s’élève — claire — comme une brise traversant les allées silencieuses d’un jardin italien.
Le bois de santal blanc, enfin, à la manière du mortier d’un médecin du XVIIe siècle, lie l’ensemble de ses accords boisés, ronds et crémeux.
LA CRÉATION
Un jour, l’histoire ouvrit une brèche — assez large pour qu’un parfum oublié s’y glisse.
Tout a commencé par une silhouette : celle du médecin de la peste. Long manteau noir, masque à bec, et dans celui-ci... un rempart de senteurs. Des plantes aromatiques, des épices puissantes, des résines profondes.
Cette image — une gravure satirique du XVIIe siècle, oscillant entre science et légende — a ouvert la voie à une enquête.
Quelles fragrances, glissées au creux du bec, accompagnaient ces médecins à travers le dédale des canaux vénitiens ?
Pendant plusieurs mois, les archives furent feuilletées, les traités d’herboristerie étudiés, les recettes d’apothicaires croisées.
Un voyage en arrière, sur quatre siècles, à la rencontre de savoirs oubliés.
À la BNF — que je remercie chaleureusement — j’ai retrouvé certains écrits d’époque évoquant des bouquets de plantes, des poudres, des onguents, autant de pistes olfactives oubliées.
Puis vinrent les essais. Des dizaines. Et, un an plus tard, la formule.
Sous le masque, l’alliance de treize plantes, héritage des jardins médicinaux d’autrefois.
Treize essences choisies, non pour reproduire une recette exacte, mais pour faire revivre un souffle, un esprit, une mémoire.
Ce sont elles qui ravivent l’empreinte olfactive du masque, symbole des médecins de la peste.
Des trésors rassemblés avec soin, qui accompagnaient jadis le médecin vénitien dans chacun de ses déplacements :
— Résines ambrées, chaudes, mystérieuses. Un raffinement discret, comme un secret chuchoté au détour d’une porte dérobée du palais des Doges.
— Aromates verts et vibrants, témoins de la richesse foisonnante des jardins de simples. On les retrouve glissés à la boutonnière, sur les étals des apothicaires, ou dans les cuisines des palais.
— Bois nobles, des épices profondes, empreintes de l’élégance des salons vénitiens : boiseries sculptées, toiles magistrales de maîtres et cabinets d’études feutrés.
L’OBJET
Un flacon de verre noble, orné d’une gravure ancienne du XVIIe siècle.
Cette représentation satirique d’un médecin de la peste a été choisie pour alléger le propos et déplacer le regard : non plus sur la figure terrifiante, mais sur ce qu’abritait son masque — un monde de senteurs.
Le flacon devient ainsi l’écrin d’un encens façonné selon une technique traditionnelle européenne, porteur d’une mémoire.
Les senteurs dansent, la mémoire s’éveille, les émotions s’envolent…
Résine d’ambre, absinthe, bois de santal blanc.
Alchimique, historique, opulent.
Medico della Peste esquisse une ambiance énigmatique, où le secret rencontre l’esprit éclairé.
Aromatique, ambré et camphré. Portée par une opulence maîtrisée.
Recette du XVIIe siècle, forgée de treize essences aromatiques aux effluves savantes.
LES NOTES OLFACTIVES
La résine d’ambre, dorée, cuivrée, déploie une chaleur balsamique aux résonances orientales. Elle évoque la quiétude d’une grande bibliothèque ancienne, aux boiseries sculptées, vernies, patinées par le temps.
L’absinthe, le romarin et la menthe poivrée composent un bouquet vivace, emblématique des apothicaires d’antan. Un souffle végétal, vibrant, aux nuances aromatiques multiples.
Une note camphrée s’élève — claire — comme une brise traversant les allées silencieuses d’un jardin italien.
Le bois de santal blanc, enfin, à la manière du mortier d’un médecin du XVIIe siècle, lie l’ensemble de ses accords boisés, ronds et crémeux.
LA CRÉATION
Un jour, l’histoire ouvrit une brèche — assez large pour qu’un parfum oublié s’y glisse.
Tout a commencé par une silhouette : celle du médecin de la peste. Long manteau noir, masque à bec, et dans celui-ci... un rempart de senteurs. Des plantes aromatiques, des épices puissantes, des résines profondes.
Cette image — une gravure satirique du XVIIe siècle, oscillant entre science et légende — a ouvert la voie à une enquête.
Quelles fragrances, glissées au creux du bec, accompagnaient ces médecins à travers le dédale des canaux vénitiens ?
Pendant plusieurs mois, les archives furent feuilletées, les traités d’herboristerie étudiés, les recettes d’apothicaires croisées.
Un voyage en arrière, sur quatre siècles, à la rencontre de savoirs oubliés.
À la BNF — que je remercie chaleureusement — j’ai retrouvé certains écrits d’époque évoquant des bouquets de plantes, des poudres, des onguents, autant de pistes olfactives oubliées.
Puis vinrent les essais. Des dizaines. Et, un an plus tard, la formule.
Sous le masque, l’alliance de treize plantes, héritage des jardins médicinaux d’autrefois.
Treize essences choisies, non pour reproduire une recette exacte, mais pour faire revivre un souffle, un esprit, une mémoire.
Ce sont elles qui ravivent l’empreinte olfactive du masque, symbole des médecins de la peste.
Des trésors rassemblés avec soin, qui accompagnaient jadis le médecin vénitien dans chacun de ses déplacements :
— Résines ambrées, chaudes, mystérieuses. Un raffinement discret, comme un secret chuchoté au détour d’une porte dérobée du palais des Doges.
— Aromates verts et vibrants, témoins de la richesse foisonnante des jardins de simples. On les retrouve glissés à la boutonnière, sur les étals des apothicaires, ou dans les cuisines des palais.
— Bois nobles, des épices profondes, empreintes de l’élégance des salons vénitiens : boiseries sculptées, toiles magistrales de maîtres et cabinets d’études feutrés.
L’OBJET
Un flacon de verre noble, orné d’une gravure ancienne du XVIIe siècle.
Cette représentation satirique d’un médecin de la peste a été choisie pour alléger le propos et déplacer le regard : non plus sur la figure terrifiante, mais sur ce qu’abritait son masque — un monde de senteurs.
Le flacon devient ainsi l’écrin d’un encens façonné selon une technique traditionnelle européenne, porteur d’une mémoire.
Les senteurs dansent, la mémoire s’éveille, les émotions s’envolent…